Désillusion.
Que dire.
Comme je l'ai dit souvent à mes athlètes, il n' y a pas de règles, surtout sur marathon. Souvent des préparations cahotiques menées à la va vite ont débouché sur des belles perfs et à l'inverse des supers préparations ont fini en fiasco.
Il n'y a pas d'excuses à chercher. Ni une erreur de programmation, ni la chaleur accablante, ni la cheville et le tendon toujours douloureux; ni le déces brutal de mon oncle... Il y a des jours où on n'y est pas, c'est tout.
J'ai tenté le coup sur les chronos prévus. 40'20 au 10km, 1h01 au 15km, 1h26 au semi mais déjà je n'y étais pas.
Il ne reste plus qu'à digérer tout ça et attendre les effets bénéfiques de cette préparation.
Place à la montagne maintenant, retour sur les chemins, retour vers la nature, on pose le chrono, on run à la sensation.